Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Guy Laplagne
18 février 2020

737.Tout juste nommé, Olivier Véran annonce une enquête nationale sur le « mal-être » des soignants

 

Très bien cette enquête. Il va falloir surtout en sortir! Tout est bloqué. Aveccdescraisons ou abusivement ou administrativement avec des délais effarants.

Il va falloir approfondir certains aspects et mettre tout à plat, compte tenu de la diversité des situations. Tout est opaque ou très opaque.

Il y a des passagers clandestins. Tout le monde veut plus et tout le monde ne mérite pas plus. Même les mieux lotis se plaignent.

C'est aussi une ÉNORME bureaucratie avec une réglementation sans cesse plus abondante. Il n'y a une sévère crise du management et de la communication qui n'a jamais été à niveau. Au détriment souvent des soignants directement au contact des patients.  Mais surtout au détriment des patients! 

Il y a des luttes internes comme les sociologues l'ont montré. Les gestionnaires avec une technostructure qui a pris du ventre, les médecins, les mandarins même, les infirmières, les aides soignants, les personnels techniques, des syndicats souvent fossiles, des conseils d'administration qui ne font pas leur boulot. Des associations peu ou pas écoutées. Un système global hyper complexe cet compliqué dont les ARS coupé des réalités du terrain. Ou qui ne joue pas le jeu comme certains médecins qui ne font plus de garde. Des profiteurs aussi...

Et l'absence de dialogue et de négociation véritables.

Et il faut souligner ce qui se passe bien ou même très bien! Ça arrive aussi chez nous. Pas qu'à l'étranger. Plus souvent qu'on ne le dit peut être même. Et pas que dans le privé trop déchargé de certaines des contraintes qui pèsent sur le public comme l'enseignement ou les urgences, etc...

Il faut arrêter les mesurettes, le saupoudrage, les réformes mal préparées ou mal suivies, la fuite en avant. 

Il faut parler des coûts, du financement et des dépenses et des limites aussi avec plus de transparence. 

On est plus en 1970.

Au boulot!

 

++++++

Tout juste nommé, Olivier Véran annonce une enquête nationale sur le « mal-être » des soignants

L’intersyndicale des internes a levé son préavis de grève pour « donner une opportunité » au nouveau ministre de la Santé.

Temps de lecture 2 min
Olivier Véran et Agnès Buzyn lors de la passation de pouvoir, le 17 février 2020. (GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP)Olivier Véran et Agnès Buzyn lors de la passation de pouvoir, le 17 février 2020. (GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP)

Olivier Véran veut montrer qu’il est déjà à la tâche. A peine nommé, le successeur d’Agnès Buzyn au ministère de la Santé veut s’attacher à apaiser les tensions en lançant une enquête nationale sur le « mal-être » des soignants alors que les personnels hospitaliers dénoncent ce lundi 17 février le départ d’Agnès Buzyn « en pleine tempête ».

« Il faut réformer l’hôpital et y associer ceux qui le font vivre au quotidien », a insisté le nouveau ministre lors de la passation de pouvoir. Il a annoncé « une enquête nationale » auprès de l’ensemble des « hospitaliers » pour « tenter de saisir en détail le sens de leur engagement auprès du public et les raisons du mal-être qu’ils nous disent depuis un certain nombre d’années désormais ».

La nomination d’Olivier Véran, neurologue et député de l’Isère, au ministère de la Santé intervient après la démission d’Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, qui prend la tête de la campagne municipale de LREM à Paris, après le retrait de Benjmain Griveaux.

Les internes lèvent leur préavis de grève illimitée

Trois jours après une journée de mobilisation des personnels hospitaliers pour exprimer leur attachement à l’hôpital public et leur colère devant l’insuffisance du « plan d’urgence » gouvernemental annoncé cet automne, le président du collectif Inter-Urgences Hugo Huon a fustigé « une belle forme de mépris » concernant la démission d’Agnès Buzyn.

Dans un communiqué, le collectif juge que, « depuis quatre mois, le ministère de la Santé s’est montré incapable de prodiguer autre chose que des bonnes paroles. Le changement d’interlocuteur ne change en rien les revendications ». L’arrivée d’Olivier Véran, médecin lui aussi comme Agnès Buzyn, est néanmoins plutôt vue d’un bon œil par les professionnels de santé.

L’Intersyndicale des internes (ISNI) prend acte, dans un communiqué, du départ d’Agnès Buzyn, qui « se lance dans une aventure locale », et de l’arrivée d’Olivier Véran. « Souhaitant [lui] donner l’opportunité de faire preuve d’ouverture aux problématiques qui secouent les internes et l’hôpital public », l’ISNI a décidé de lever son préavis de grève illimitée à compter de mercredi.

Au nom de l’association d’urgentistes Samu Urgences de France (SUdF), François Braun a salué auprès de l’AFP Agnès Buzyn, « avec qui on a très bien travaillé », et s’est montré confiant pour la suite avec M. Véran, « dont on connaît l’investissement public pour les patients ».

Les professionnels du grand âge et de la dépendance se sont montrés beaucoup plus inquiets. La déléguée générale du Synerpa (regroupant les principaux acteurs privés des Ehpad), Florence Arnaiz-Maumé, estime dans un communiqué que « ce remaniement ne doit pas se faire au détriment de la loi grand âge et autonomie » annoncée pour l’été.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité