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Guy Laplagne

20 mars 2020

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guy laplagne

 

C'est la que je m'exprime désormais.

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Ici c'est mort.

 

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10 mars 2020

826. Deux ans ferme requis contre François Fillon, trois avec sursis pour Penelope Fillon

Si les réquisitions  sontsuivies, encore un qui n'ira pas en prison!!!  Trop facile!

Va t'il remboursé les deux millions charge sociales incluses détournés??

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Deux ans ferme requis contre François Fillon, trois avec sursis pour Penelope Fillon

En plus des cinq ans, dont deux ferme requis pour François Fillon, l’accusation a demandé des amendes de 375 000 euros à l’encontre du couple et dix ans d’inéligibilité contre l’ex-candidat à la présidentielle, accusé d’emplois fictifs.

10 mars 2020

825. Coronavirus : mais que fait l’Europe ? Alors qu’Emmanuel Macron réclame « une action urgente » de l’Union européenne

Notre rigolo de service. C'est à lui de bosser avec ses collègues !! 

Il n'y a pas d'Europe ni pour la crise sanitaire ni pour les impacts économiques. 

C'est la technocratie européenne envasee et les technocraties de chaque pays souvent eni opposition qui sont aux commandes de plus en plus souvent.

Que les politiques bossent! Dont Le Maire.

 

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Coronavirus : mais que fait l’Europe ?

Alors qu’Emmanuel Macron réclame « une action urgente » de l’Union européenne face à l’impact économique de l’épidémie de Covid-19, la Commission européenne ne semble… pas pressée. « Il est trop pour dire s’il faudra un plan de relance », nous assure Thierry Breton.

Temps de lecture 5 min
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (JOHN THYS / AFP)

« J’attends de l’Europe, une réponse forte, massive, coordonnée, au risque d’une crise économique qui pourrait suivre la crise épidémiologique, a lancé le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, ce lundi 9 mars sur France-InterSur le plan économique, il faut […] préparer un plan de relance européen, qui pourra passer par des mesures fiscales, par des mesures budgétaires, par des réductions d’impôts. »

10 mars 2020

825. Coronavirus : qui sont les patients les plus vulnérables face au Covid-19 ?

Bon à savoir

 

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Coronavirus : qui sont les patients les plus vulnérables face au Covid-19 ?

Intervention des services d\'urgence liée à l\'épidémie de coronavirus, le 2 mars 2020 à la maison de retraite Etienne Marie de la Hante à Crépy-en-Valois.Intervention des services d'urgence liée à l'épidémie de coronavirus, le 2 mars 2020 à la maison de retraite Etienne Marie de la Hante à Crépy-en-Valois. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

Par franceinfo – France Télévisions

Mis à jour le 09/03/2020 | 16:41 – publié le 09/03/2020 | 16:41

Les personnes âgées et celles qui souffrent de maladies chroniques ou d'insuffisance respiratoire sont les plus exposées aux risques liés à la maladie.

L'épidémie de coronavirus continue de se propager dans l'Hexagone. Selon le dernier bilan rendu public dimanche 8 mars par le ministre de la Santé, Olivier Véran, 1 126 personnes sont contaminées et, parmi elles, 19 personnes sont mortes. La France est le deuxième pays européen le plus affecté derrière l'Italie, très durement touchée. Mais en cas de contamination tout le monde n'est pas exposé de la même façon aux risques liés au Covid-19. Franceinfo détaille qui sont les personnes que l'épidémie met le plus en danger.

Les personnes âgées

Le taux de létalité du virus augmente avec l'âge, selon l'analyse la plus complète à ce jour publiée le 17 février par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CCDC). Celle-ci montre aussi que les enfants sont moins touchés. Jusqu'à 39 ans, le taux de mortalité reste très bas, à 0,2%, puis passe à 0,4% chez les quadragénaires, 1,3% chez les 50-59 ans, 3,6% chez les 60-69 ans et 8% chez les 70-79 ans. Les personnes âgées de plus de 80 ans sont les plus vulnérables avec un taux de mortalité de 14,8%. Des caractéristiques inquiétantes pour l'Italie, pays européen le plus touché par l'épidémie et qui est aussi celui dont la population est la plus composée de seniors (23% de la population). En France, le ministère de la Santé a de son côté recommandé ces derniers jours de porter une attention particulière aux aînés.

Les personnes âgées sont les plus vulnérables face au virus et doivent être protégées.Direction générale de la Santé

 A Crépy-en-Valois, un des premiers foyers de l'infection en France, cette infirmière libérale en tournée, suivie par France 3, veille particulièrement à cette population.

 

Après les recommandations du président de la République, qui a appelé vendredi à "limiter les visites au maximum" dans les maisons de retraite, le ministère de la Santé demande également d'éviter que les enfants de moins de 15 ans ne rendent visite à leurs ascendants âgés, une mesure déjà en place dans le Haut-Rhin.

Les malades cardio-vasculaires 

Les données statistiques autour des victimes chinoises donnent également des indications sur les facteurs de risque des malades chroniques. Le taux de mortalité est ainsi de 10,5% parmi les personnes déjà atteintes par une maladie cardiovasculaire (insuffisance cardiaque, antécédents liés à des AVC ou des infarctus...) et de 7,3% chez les personnes diabétiques. Les patients qui souffrent d'hypertension (6%) ou d'un cancer (5,6%) présentent aussi un taux de mortalité plus élevé, alors qu'il tombe à 0,9% chez les personnes en bonne santé.

On retrouve ces profils parmi les victimes d'autres pays. Ainsi, en Italie, parmi les 14 premières victimes, l'une était hospitalisée pour un cancer, un autre avait fait un infarctus quelques jours plus tôt, un troisième souffrait de pathologies du cœur et était sous dialyse, et au moins deux autres présentaient de graves maladies. "Quand on parle d'un mort lié au coronavirus, on ne précise presque jamais la raison pour laquelle il est mort", réagit ainsi le médecin et animateur de télévision Michel Cymes. 

Quand quelqu'un de 85 ans meurt du coronavirus, ce n'est pas le coronavirus qui le tue, mais plus souvent les complications qui atteignent des organes qui n'étaient pas en bon état.Michel Cymes (médecin)à l'AFP

Mais les millions de personnes souffrant de ces maladies ne doivent pas paniquer pour autant. Pour le professeur français Jean-Christophe Lucet de l'hôpital Bichat, cité par l'AFP, le risque concerne avant tout les patients atteints des formes sévères de ces maladies. "Il faut être extrêmement clair" sur ce point, souligne-t-il à l'AFP. "Le patient qui a un diabète, le patient qui a une hypertension artérielle, ce sont des patients qui ne sont pas des patients à risque", rassure-t-il.

Les insuffisants respiratoires

Autres malades chroniques à risques : les insuffisants respiratoires. Toujours selon les statistiques chinoises, le taux de létalité grimpe à 6,3% chez les patients atteints de ces maladies (insuffisance respiratoire, asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive...). Jean-Christophe Lucet considère que, outre les patients atteints de "maladies cardiaques graves", "les patients à risques sont ceux qui ont des maladies respiratoires sévères, par exemple des bronchopneumathies chroniques obstructives (BPCO) avancées".

Un constat relevé par l'association défendant les patients atteints de cette maladie, France BPCO. "Arrêtez de parler des vieux, des enfants (quasiment aucun n'est touché, heureusement), des diabétiques, des cardiovasculaires parce que (...) le Covid-19 détruit les poumons et ce n'est pas les asthmatiques non plus qui sont en danger vital, mais bien les 700 000 BPCO au stade sévère que nous sommes et dont personne ne parle", s'indigne-t-elle dans un communiqué.

Dans toute épidémie se transmettant par voie respiratoire, les individus à plus haut risque sont (...) les BPCO, dont les plus affectés sont au stade d'insuffisants respiratoires.France BPCOcommuniqué

Maladie méconnue, la BPCO est due à une inflammation et une obstruction progressive des bronches. Ses symptômes : bronchite chronique (toux grasse pendant plusieurs mois chaque année), bronchites à répétition ou sensation progressive de manque d'air. "Particulièrement handicapante, elle touche en France entre 5 et 10% des adultes", selon l'agence sanitaire Santé publique France.

Les fumeurs et... les hommes

Caractéristique notable du Covid-19, les hommes sont davantage menacés que les femmes par une issue fatale. Alors qu'ils représentent 51,4% des cas confirmés dans cette étude, ils pèsent pour presque les deux-tiers des décès (63,8%), selon l'étude chinoise. Cela pourrait s'expliquer "au moins en partie" par la proportion plus élevée de fumeurs parmi les hommes, pointe Cécile Viboud, épidémiologiste au National Institutes of Health (Etats-Unis), auprès de l'AFP. D'après une étude publiée par The New England Journal of Medicine (en anglais), le tabac figure effectivement parmi les paramètres qui augmentent le risque de décès.

 

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SUJETS ASSOCIÉS

10 mars 2020

824. L'OMS parle de menace de "pandémie réelle", l'Italie en isolement

L'OMS, les gouvernements des pays, les différentes autorités ne maîtrisent pas grand chose. C est un vaste bordel. Beaucoup de décisions pas assez appliquées, trop tardives et disparates. Bref une vaste passoire. Il va y avoir des morts qui auraient pu être évitées. Et même si l'économie et l'argent sont trop souvent passés avant la santé, les dégâts économiques et financiers vont être énormes. 

La prévention a été un échec sauf en Chine sans doute et faute de moyens pour gérer la pandémie il va y avoir des dilemmes éthiques : sauver qui, laisser mourir qui? Ce sera terrible.

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L'OMS parle de menace de "pandémie réelle", l'Italie en isolement

Des policiers en tenue de protection vérifient la température d'un passager d'un bus à la frontière tchéco-allemande au passage de Rozvadov, en République tchèque, le 9 mars 2020.
Des policiers en tenue de protection vérifient la température d'un passager d'un bus à la frontière tchéco-allemande au passage de Rozvadov, en République tchèque, le 9 mars 2020. © David W Cerny, Reuters

L'Organisation mondiale de la santé a prévenu, lundi 9 mars, que "la menace d'une pandémie" du coronavirus, qui a contaminé plus de 110 000 personnes dans le monde, est "devenue très réelle". Selon un décompte de l'AFP, l'Europe a passé lundi le cap des 500 décès. En Italie, le gouvernement a placé tout le pays en isolement.

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti lundi que "la menace d'une pandémie" du coronavirus, qui a contaminé plus de 110 000 personnes dans le monde, est "devenue très réelle".

"Maintenant que le coronavirus a pris pied dans de nombreux pays, la menace d'une pandémie est devenue très réelle. Mais ce serait la première pandémie de l'histoire qui pourrait être contrôlée", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse à Genève.

Il également indiqué que plus de 70 % des personnes sur les 80 000 ayant été contaminées par le Covid-19 en Chine ont guéri, indiquant que le géant asiatique "est en train de maîtriser l'épidémie".

Plus de 500 morts en Europe

Selon un décompte de l'AFP, l'Europe a passé lundi le cap des 500 décès, avec 97 morts dénombrés lundi en Italie, pays du continent le plus touché, avec au total 463 morts depuis le début de l'épidémie dans ce pays.

Le président du Conseil Giuseppe Conte a annoncé l'extension des mesures de prévention, déjà en vigueur dans le nord, à tout le pays. Les Italiens sont invités dès le 10 mars à limiter les déplacements en dehors des trajets pour le travail et les urgences. Les rassemblements publics seront interdits, les écoles et les universités resteront fermées jusqu'au 3 avril et toutes les compétitions sportives, y compris le championnat de football, sont suspendues.

L'Espagne a dépassé lundi le cap des 1000 cas et le nombre de morts a bondi de 16 à 28, selon le ministère de la Santé qui a annoncé la fermeture des écoles et universités à Madrid. Le bilan a ainsi quasiment doublé au cours des dernières 24 heures : l'Espagne comptait 589 cas et 16 morts dimanche.  Les autorités ont désigné comme  principaux foyers de contagion Madrid et deux villes du Pays basque (nord du pays), dont Vitoria, la capitale régionale. Tous les centres éducatifs, des garderies jusqu'aux universités, seront fermées mercredi dans la région de Madrid et à Vitoria et Labastida, au Pays basque, a poursuivi le ministre.

Chypre a indiqué lundi avoir enregistré ses deux premiers cas de personnes atteintes par le coronavirus, une annonce qui signifie que l'ensemble des 27 pays de l'Union européenne sont désormais touchés par l'épidémie. En Allemagne, les autorités locales ont enregistré lundi deux premiers décès de malades infectés par le nouveau virus.

L’administration américaine exhorte les personnes âgées à faire des stocks

Aux États-Unis, cinq élus du Congrès américains sont en quarantaine volontaire, dont au moins deux républicains qui ont eu des contacts avec Donald Trump après avoir été exposé au coronavirus. L'élu de la Chambre des représentants Matt Gaetz voyageait lundi même à bord de l'avion présidentiel Air Force One qui ramenait Donald Trump vers Washington. Il a signalé un peu plus tard avoir été exposé "il y a onze jours" à une personne qui a depuis subi un test positif au coronavirus.

Un autre élu républicain de la Chambre, Doug Collins, qui avait rencontré Donald Trump vendredi, a lui annoncé lundi qu'il se mettait volontairement en quarantaine bien qu'il n'ait "aucun symptôme", parce qu'il avait été exposé au coronavirus fin février.

Doug Collins était juste derrière le président américain vendredi lors d'une visite officielle des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains à Atlanta, selon des images de l'AFP. Il aurait aussi serré la main de Donald Trump à l'occasion de ce déplacement, d'après certains médias.

Les deux élus ont été exposés au virus lors d'une grande conférence conservatrice (CPAC), organisée du 26 au 29 février près de Washington.

Plus tôt dans la journée, les autorités sanitaires ont exhorté lundi les personnes les plus susceptibles de tomber gravement malade à cause du coronavirus, soit les personnes âgées et les personnes avec des maladies chroniques, à faire des stocks de provisions et de médicaments afin de se préparer à rester chez elles.

"Faites en sorte d'avoir des stocks à disposition notamment des médicaments pour la tension artérielle et le diabète, et d'autres médicaments courants pour traiter la fièvre et d'autres symptômes", a déclaré Nancy Messonnier, une responsable des Centres américains de contrôle de santé et de prévention des maladies(CDC).

"Ayez assez de produits ménagers et de provisions afin de vous préparer si jamais vous deviez restez chez vous pendant un certain temps", a-t-elle ajouté.


Le président Donald Trump a toutefois minimisé lundi la crise due au coronavirus, dont le bilan est, selon lui, sans commune mesure avec celui de la grippe saisonnière.

"L'année dernière, 37 000 Américains sont morts de la grippe. Elle cause en moyenne entre 27 000 et 70 000 (morts) par an. Rien n'est fermé, la vie et l'économie suivent leur cours. À ce stade, il y a 546 cas de coronavirus confirmés et 22 décès. Réfléchissez-y !", a-t-il écrit sur Twitter.

Avec AFP et Reuters

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10 mars 2020

823. Coronavirus : pourquoi l'Arabie saoudite a déclenché une nouvelle guerre des prix du pétrole

Ce n'est pas qu'une guerre des prix du pétrole.

C'est une guerre totale qui nous échappe mais qui va faire beaucoup de dégâts. 

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Coronavirus : pourquoi l'Arabie saoudite a déclenché une nouvelle guerre des prix du pétrole

Les réserves de pétrole de Saudi Aramco à Abqaïq
Les réserves de pétrole de Saudi Aramco à Abqaïq © Maxim Shemetov, Reuters

L’Arabie saoudite a décidé, dimanche, de débuter une nouvelle guerre des prix du pétrole. Pour punir la Russie de ne pas avoir accepté de réduire sa production pour contrer l’impact négatif du coronavirus sur la demande, Riyad a drastiquement réduit ses prix. Une stratégie qui ne leur a pourtant pas réussi par le passé.

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Lundi noir pour l’or noir. Le prix du baril de pétrole a chuté de 30 %, lundi 9 mars, marquant ainsi sa plus importante baisse journalière depuis la guerre du Golfe de 1990-1991. Il est passé d’un peu plus de 45 dollars à près de 30 dollars. Dans un contexte d’épidémie mondiale ralentissant l’activité économique, le Covid-19 apparaît comme le suspect idéal pour cette dégringolade. Mais, en réalité, ce choc a pour décor un affrontement entre l’Arabie saoudite et la Russie, avec les États-Unis en second rôle.

“Le coronavirus est l’élément qui a fait basculer une situation déjà explosive”, affirme Michael Bradshaw, spécialiste des questions énergétiques à la Warwick Business School, contacté par France 24. Lorsque l’épidémie s’est déclarée en Chine fin 2019, la demande mondiale de pétrole souffrait déjà du ralentissement de l’économie et de la popularité croissante des énergies renouvelables. Face à l’étincelle Covid-19, l’Arabie saoudite a organisé la semaine dernière une réunion des pays de l’Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole + la Russie) pour relancer le marché moribond.

Riyad inonde le marché

Riyad voulait obtenir un accord sur une baisse importante de la production afin de maintenir les prix à un niveau acceptable. "Niet", ont répondu les Russes, qui avaient pourtant conclu une alliance sur les niveaux de production de pétrole avec l’Arabie saoudite en 2016. Moscou “ne voulait pas réduire davantage sa production, car les Russes ont l’impression de perdre des parts de marché et ont besoin de produire au moins autant afin de continuer à profiter de la manne pétrolière”, explique Michael Bradshaw.

Le royaume wahhabite, acteur dominant du jeu pétrolier, digère mal l'affront de la Russie, qui produit 12 % du pétrole mondial. Il réagit alors “comme il le fait toujours quand un autre pays producteur de pétrole se montre insubordonné : en punissant l’intégralité du marché”, notre Dawud Ansari, expert de la politique énergétique des pays du Moyen-Orient à l’Institut allemand pour la recherche économique de Berlin, contacté par France 24.

L'Arabie saoudite ouvre alors le robinet à pétrole pour inonder le marché de sa production à bas prix, "ce qu'elle fait depuis près de quarante ans pour défendre ses parts de marché et faire plier ceux qui ne se rangent pas derrière elle”, rappelle Dawud Ansari.

À cet égard, 2020 rappelle 2014. À l’époque, l’Arabie saoudite s’était aussi lancée dans une guerre des prix afin de freiner la révolution du pétrole de schiste américain. Pendant plus d’un an, le royaume - qui produit le pétrole le moins cher au monde - avait tout fait pour garder les prix au plus bas car la production de pétrole non-conventionnel américain est bien plus onéreuse, car très gourmande en investissement. Résultat ? Riyad avait échoué à mettre les États-Unis au pas.

Les États-Unis, victime collatérale

Toute la question est de savoir si la pétromonarchie va gagner son bras de fer avec la Russie. Riyad mise encore et toujours sur son atout majeur : la compagnie d'État Saudi Aramco “continue à engranger des bénéfices même avec un baril à 30 dollars”, souligne Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du centre énergie et climat et spécialiste des questions énergétiques russes à l’Institut français des relations internationale (Ifri), contacté par France 24. En face, la Russie n’a pas une économie aussi puissante et diversifiée que les États-Unis, ce qui rend le pays d’autant plus dépendant de ses exportations d'hydrocarbures. “Certains acteurs du secteur pétrolier russe ne pourront pas survivre longtemps si le cours du pétrole se maintient à 30 dollars”, confirme Dawud Ansari.

Mais le combat est beaucoup moins déséquilibré qu’on pourrait le croire. D’abord, la Russie a pu se constituer des réserves financières ces dernières années, car "le budget du pays se fonde sur un prix très conservateur du baril de pétrole - aux alentours de 40 dollars ”, explique Marc-Antoine Eyl-Mazzega. Ensuite, le “coût social d’une politique des prix pétroliers bas est plus important pour l’Arabie saoudite que la Russie”, assure Michael Bradshaw, de la Warwick Business School. Même si le royaume tente de diversifier son économie, son budget demeure petro-dépendant à 90 %, et le précieux hydrocarbure lui permet de s’acheter la paix sociale. À cet égard, “le pouvoir russe reste plus stable”, reconnaît Dawud Ansari.

Pour les experts interrogés, il n’est d’ailleurs pas exclu que cette guerre des prix fasse les affaires de Moscou, du moins à court terme. L’acteur pétrolier de premier plan le plus exposé à la baisse des prix demeure les États-Unis. Si le secteur du pétrole de schiste a survécu à l’offensive saoudienne sur les prix de 2014-2015, les producteurs américains ont continué à s’endetter pour investir, ce qui fait qu’ils restent très fragiles. En provoquant la riposte saoudienne, la “Russie a très bien pu vouloir rendre la monnaie de sa pièce à Donald Trump pour la tentative américaine de faire dérailler le projet de gazoduc Nord Stream 2, et les sanctions imposées au géant russe Rosneft pour ses affaires au Venezuela”, analyse Marc-Antoine Eyl-Mazzega.

“Le Kremlin a clairement décidé de sacrifier l’Opep+ pour punir les États-Unis à un moment clef pour Donald Trump”, ajoute Alexander Dynkin, président de l’Institut de l'économie mondiale et des relations internationales, interrogé par le Los Angeles Times. Le président américain compte, en effet, sur la bonne santé de l’économie pour se faire réélire en novembre 2020. Une succession de faillite dans le secteur pétrolier américain serait du plus mauvais effet à quelques mois de la présidentielle.

 

9 mars 2020

822.: Génocide rwandais : la présence de "négationnistes" au Sénat français fait polémique

Comment se fait il que ce colloque avec ces négationnistes ait pu se tenir au Sénat ? Ce n'est pas clair. Qu'en pense M. Larcher? 

 

 

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Génocide rwandais : la présence de "négationnistes" au Sénat français fait polémique

Le palais du Luxembourg, qui abrite le Sénat à Paris.
Le palais du Luxembourg, qui abrite le Sénat à Paris. AFP - LIONEL BONAVENTURE

Un colloque sur l’Afrique des Grands lacs, organisé le 9 mars au Sénat, à Paris, fait polémique. Il donne la parole à plusieurs personnalités connues pour nier ou minimiser le génocide rwandais qui a fait 800 000 morts en 1994.  

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"Afrique des Grands Lacs : soixante ans de tragique instabilité". L’intitulé du colloque qui se tenait le 9 mars au Sénat n’annonçait pas la couleur. Et pour cause : sa vocation principale était de réfléchir aux "responsabilités régionales et internationales" dans le génocide rwandais de 1994, un sujet hautement polémique. Le génocide commis à l'instigation du régime hutu alors au pouvoir, a fait environ 800 000 morts entre avril et juillet 1994, essentiellement parmi la minorité tutsie, mais aussi chez les Hutus modérés, selon l'ONU.

"Peu de sujets sont aussi clivants que le génocide des Tutsis au Rwanda et la politique de la France au Rwanda", a prévenu en ouverture du colloque le Belge Olivier Lanotte, docteur en sciences politiques. "La recherche des responsabilités est un exercice délicat vu la tendance qu'ont certains observateurs d'assimiler trop souvent au négationnisme ceux qui s'engagent sur le terrain miné de la dénonciation des crimes du Front patriotique rwandais (FPR)", mouvement de rébellion qui défend les Tutsis, a ajouté ce chercheur, auteur de plusieurs ouvrages sur des pays de la région. Le ton était donné.

Un panel d’invités litigieux

Plusieurs politiques ou associations de défenses de victimes du génocide rwandais dénoncent un panel d’invités qui ont tous en commun de nier ou de minimiser le génocide des Tutsis du Rwanda. Dans une lettre adressée le 29 février au président du Sénat Gérard Larcher, les associations "Ibuka France" et "Communauté Rwandaise de France" (CRF) soulignent qu’au "nombre des conférenciers (...) apparaissent les noms de plusieurs personnalités connues pour leur travail incessant de banalisation, minoration et/ou négation du génocide".

Parmi ces personnalités mises en cause, la journaliste canadienne Judi Rever. Dans son ouvrage "In Praise of blood, the crimes of the Rwandan Patriotic Front” (2018) ("Éloge du sang - Les crimes du Front patriotique rwandais"), elle affirme notamment que le FPR, qui a pris le pouvoir après la tragédie, avait été infiltré par des milices Interahamwé, bras armé du régime génocidaire. Selon elle, quelque 500 000 Hutus ont été massacrés par le FPR et il s'agirait là d'un autre "génocide". Ce livre, qui a fait scandale, a été jugé "négationniste" par bon nombre de spécialistes du sujet.

Parmi les participants aux tables rondes, figure également l'intellectuel franco-camerounais Adrien-Charles Onana, visé par une plainte de la Licra pour contestation de crimes contre l'humanité. Invité en octobre 2019 sur LCI par Vincent Hervouët, qui devait animer les débats lundi au Sénat, avant de renoncer à la dernière minute, il avait affirmé : "Entre 1990 et 1994, il n’y a pas eu de génocide contre les Tutsis, ni contre quiconque." La Licra a d'ailleurs dénoncé un "colloque de la honte" au Sénat.

>> "Rwanda, ils parlent" : témoigner sur le rôle de la France dans le génocide

Charles Onana est également connu pour sa détermination à dédouaner l’armée française dans la tragédie rwandaise et "ce en dépit de l’omniprésence avérée des militaires français au côté d’un régime qui organise dès 1991 des pogroms contre les Tutsis", comme le rappelle dans Libération la journaliste Maria Malagardis, spécialiste de la question. Et malgré les doutes qui pèsent sur l’opération Turquoise de l'armée française, soupçonnée d’avoir été déclenchée pour venir en aide à l’armée génocidaire. "Même Hubert Védrine, à l’époque secrétaire général de l’Élysée, a fini par avouer, lors d’une audition devant la commission Défense en 2014, que Paris avait livré des armes au régime génocidaire", poursuit Maria Malagardis. Hubert Védrine, qui fait également partie du panel des invités.

Enfin, à leurs côtés, se trouve aussi Jean-Marie Vianney Ndagijimana, l’ancien ambassadeur du Rwanda en France aujourd’hui en rupture avec Kigali. Dans son livre "Paul Kagamé a sacrifié les Tutsis" (La Pagaie, 2009), ce dernier tente lui aussi de rendre le FPR responsable de l’extermination des Tutsis.

Différence de traitement ?

Plusieurs voix, comme celle du président du Sénat rwandais Augustin Iyamuremye, se sont élevées pour demander l’annulation du colloque. En France, le sénateur Christophe Frassa (LFI) a exprimé son désaccord sur Twitter : "le Groupe France-Afrique que je préside ne soutient pas ce colloque. Ce n’est pas la position du Sénat ni de la France. L’histoire lorsqu’elle est tragique ne supporte par la négation."


Le Sénat lui-même s'est dédouané. Gérard Longuet, qui s'exprime en clôture du colloque, a affirmé qu'il n'était pas l'organisateur mais qu'il avait "permis l'obtention d'une salle en raison du rôle joué par des anciens militaires de Turquoise dont je soutiens (...) la pertinence de l'engagement il y a plus de 25 ans de cela". 

>> Reporters : Rwanda, chronique d’un génocide annoncé

Des associations ont lancé une pétition en ligne, qui avait recueilli plus de 5 800 signatures lundi après-midi. Une mesure prise à défaut d’avoir réussi à faire annuler l’événement. "Nous avons tenté d’alerter les sénateurs mais on nous a répondu que le colloque coche toutes les cases légales", explique à France 24 Étienne Nsanzimana, président de l’association Ibuka, précisant que les membres de son association n’ont pas eu droit d’assister aux débats.

"Le fait que le Sénat ne puisse pas refuser cette salle, et ce alors que les intervenants ont tenu ouvertement des propos abjects sur le génocide, nous laisse penser qu’il y a un certain relativisme en ce qui concerne le génocide rwandais. Est-ce qu’on aurait laissé une salle à Robert Faurisson [historien négationniste de la Shoah] ? Nous ne pouvons que constater la facilité avec laquelle ces négationnistes se voient offrir une tribune", regrette Étienne Nsanzimana. Et d’ajouter : "Le doute est l’arme des négationnistes : le mal est fait à partir du moment où le doute est semé".

Avec AFP 

9 mars 2020

821. Coronavirus : "Ce n'est pas parce que vous allez dans une salle de spectacle que vous attrapez le virus",

Absolument pas. Il faut arrêter les spectacles. Pendant trois semaines un mois. Si on arrête tout et que c'est sérieux, ça évitera de traîner ça va très longtemps.

Et tant pis pour les affaires. C'est moins important que la santé ou la vie quand même !

Le Président est il sérieux d'aller au spectacle?

 

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Coronavirus : "Ce n'est pas parce que vous allez dans une salle de spectacle que vous attrapez le virus", plaide un producteur

Le producteur de spectacles, Jean-Marc Dumontet, invité de franceinfo le 9 mars 2020.Le producteur de spectacles, Jean-Marc Dumontet, invité de franceinfo le 9 mars 2020. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Par franceinfo – Radio France

Mis à jour le 09/03/2020 | 09:56 – publié le 09/03/2020 | 09:56

Plusieurs soirées au Grand Rex "vont être annulées", annonce lundi 9 mars Jean-Marc Dumontet, propriétaire de plusieurs théâtres parisiens. Il appelle à ne pas "tomber dans la dramatisation".

Jean-Marc Dumontet, producteur de spectacles, propriétaire de plusieurs théâtres parisiens, a annoncé lundi 9 mars sur franceinfo que "plusieurs soirées au Grand Rex" du festival d'humour de Paris "vont être annulées". Il appelle à ne pas "tomber dans la dramatisation" alors que les conséquences de l'épidémie du coronavirus Covid-19 pour certaines salles de spectacles sont, selon lui, "assez dramatiques". Il a tenu à rassurer les spectateurs : "Ce n'est pas parce que vous allez dans une salle de spectacle que vous attrapez le virus", a-t-il assuré.

Une réunion d'urgence se tient lundi matin à Bercy avec des représentants des secteurs fragilisés par le coronavirus.

franceinfo : Est-ce que les salles de spectacle se vident ?

Jean-Marc Dumontet : Oui, on note tout de suite un fléchissement parce que le public, les spectateurs s'interrogent sur la difficulté à se rendre dans les salles de spectacle et si c'est dangereux. Il y a quelque chose quand même qu'il faut dire : dans une salle de spectacle, une personne ne va pas contaminer 500 personnes, autrement on serait tous malades. Donc, il faut vraiment raison garder. Il y a une certaine psychose. Je comprends qu'on soit extrêmement prudent. Je comprends qu'on soit vigilant face à une maladie qu'on ne connaît pas bien, où il n'y a pas de traitement. Il n'y a pas de vaccin, donc cet inconnu fait peur. Mais pour autant, ce n'est pas parce que vous allez dans une salle de spectacle que vous attrapez le virus.

Le festival d'humour de Paris qui doit démarrer dans une semaine va-t-il être annulé  ?

Plusieurs soirées au Grand Rex vont être annulées. J'ai une pensée pour tous les exploitants de salles de plus de 1 000 places qui s'arrêtent, qui ne peuvent plus jouer avec une inconnue totale. Est-ce qu'on va reporter les spectacles et quand ? Parce qu'au fond, la question, c'est cette inconnue de la durée de cette épidémie et personne ne le sait. Il y a deux choses. Il y avait d'abord le fléchissement, le ralentissement. Deuxièmement, il y a cette mesure administrative que de dire tous les rassemblements supérieurs à 1 000 places sont interdits sur le territoire.

Il y a une crise sanitaire. Il ne faut pas que ça soit une crise économique.Jean-Marc Dumontet, producteur de spectaclesà franceinfo

Et là, en vérité, aujourd'hui c'est vrai qu'il y a une crise économique qui se profile. Pour la restauration, l'hôtellerie, les conséquences sont déjà immédiates et vraiment assez dramatiques aujourd'hui, y compris dans certaines salles de spectacle à Paris.

Qu'aimeriez-vous dire au gouvernement ?

Les pouvoirs publics donnent un certain nombre de facilités sur des mesures fiscales et sociales aux entreprises qui sont directement touchées. Ce qui est important, c'est qu'on ne tombe pas dans la dramatisation en permanence et qu'on soit transparent. C'est extrêmement ténu comme gestion de crise. Mais ce que j'ai envie de dire, c'est ne dramatisons pas parce qu'autrement le pays va s'arrêter. Et là, les conséquences sont dramatiques.

Le président de la République s'est rendu vendredi soir au théâtre Antoine dont vous êtes le propriétaire. Que vous a-t-il dit ?

Le président souhaitait que la vie normale soit la règle, que les Français continuent à sortir, à fréquenter les lieux de spectacles. Mais au-delà du monde du spectacle, que les Français continuent à vivre avec un nombre de restrictions importantes. Et puis surtout, avec ces fameuses mesures barrières dont on parle, se laver les mains, ne pas serrer les mains. Ce sont des petits [gestes], mais des petits gestes qui peuvent éviter la propagation. Et c'est nécessaire. Le message du président, c'est qu'il faut évidemment continuer à vivre.

9 mars 2020

820 . Coronavirus : Cinq personnes infectées dans un hôpital gériatrique près de Lyon

Clairement des ratages au niveau des employés et de la direction. Pourquoi pas un questionnaire. On sait que c'est dangereux pour les personnes âgées. On sait que le rassemblement de Mulhouse posait problème. Pourquoi faire prendre ces risques aux résidents?  Ça ne va pas.

Il faut faire de même avec les visiteurs. Déplacements, nombre et origine des contacts au delà de ce qui se voit. Interdire à tout le monde peut poser des problèmes pour certains résidents seuls ou pour qui la visite est très importante. On va trop au plus facile et trop tard et il y a trop de manquements. Ça s'appelle de la mise en danger de la vie d'autrui....  Il faut des amendes et des sanctions comme toujours.

Le dispositif est une passoire. Disney ouvert, rencontres sportives et autres. Ce n'est pas sérieux du tout. Les déplacements doivent être réduits au strict minimum, quel que soit le moyen de transport LES PERSONNES qui ont beaucoup de contacts doivent être suivies. Il faut utiliser les drive... Pourquoi tout cela n'est pas gradué ? Pas étonnant qu'il y ait autant de dissémination.

 

 

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Coronavirus : Cinq personnes infectées dans un hôpital gériatrique près de Lyon

MIS À JOUR LE 09/03/20 À 10H02

Un employé de l’hôpital gériatrique de Francheville, vers Lyon, est actuellement en réanimation

La série de contaminations est partie d’un salarié de l’hôpital, récemment infecté au Covid-19 dans l’est de la France. Un employé d’un hôpital gériatrique près de Lyon, de retour de Mulhouse, l’un des clusters français, est actuellement en réanimation et quatre patients du service où il travaille ont également été testés positifs au nouveau coronavirus, a indiqué dimanche soir l’Agence régionale de santé (ARS).

Il s’agit de l’hôpital Antoine Charial de Francheville, un établissement rattaché aux Hospices civils de Lyon. L’employé, dont le sexe et l’âge n’ont pas été précisés et qui travaille dans le service de soins de longue durée, a « été exposé dans le cadre d’un séjour à Mulhouse », détaille l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes.


Plus de visites autorisées

Son service « constitue un point de contamination commun à 4 autres patients confirmés, patients hospitalisés sur le site », ajoute l’ARS. Dans l’établissement, qui dispose d’environ 186 lits (150 en unité de soins de longue durée et 36 en Ehpad), « les mesures de précaution, d’ores et déjà en vigueur pour la grippe, ont été renforcées », précisent les autorités sanitaires. Dans l’établissement, les visites ont été interrompues et « un suivi de l’état de santé des personnels et des résidents sera observé au quotidien pendant les 14 prochains jours ».

 

 

Dimanche soir, l’ARS recensait 137 cas de Covid-19 en Auvergne-Rhône-Alpes et un premier décès d’une habitante de la Drôme. Il s’agit d’une femme de 89 ans, qui était hospitalisée à l’hôpital nord de Marseille, en unité de réanimation

 

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Coronavirus: les Italiens exhortés à respecter les règles de sécurité

Désormais, quinze millions d'Italiens sont soumis à un régime très strict de confinement.
Désormais, quinze millions d'Italiens sont soumis à un régime très strict de confinement. Marzio Toniolo/via REUTERS

Les journaux italiens reviennent une nouvelle fois ce lundi 9 mars au matin sur l’ampleur sanitaire de l’épidémie de coronavirus et l’importance de respecter les règles pour éviter sa propagation.

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Plusieurs journaux comme La Stampa, le grand quotidien turinois reprennent cet appel lancé par Walter Ricciardi, conseiller du ministère de la Santé : « Italiens restez chez vous ! » Il ne cache pas sa colère devant ces milliers d’Italiens qui sont allés à la plage dimanche. Ils ne vivent certes pas dans les zones confinées du nord du pays, mais les consignes sont claires pour tous les Italiens : éviter la foule.

Dans le Huffington Post italien, le même professeur n’hésite pas à parler d’un « état de guerre » dans lequel le pays est entré. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #Iorestoacasa (« Je reste à la maison ») est devenu viral.

Des amendes pour les contrevenants

Le mot d’ordre, souligne La Repubblica, est de respecter les règles de quarantaine. Le grand quotidien de centre gauche rappelle les règles mises en place par le ministère de l’Intérieur : davantage de contrôles dans les gares ou aéroports, mais aussi des amendes pour ceux qui enfreignent ces règles.

Sur les chaînes infos, les autorités ont multiplié les messages : le ministre de la Santé Roberto Speranza a rappelé sur Rai 3 qu’on ne jouait pas avec les règles en matière de santé dans une crise de cette ampleur.

La presse revient aussi sur un autre effet collatéral de cette crise sanitaire : les tensions dans les prisons. Le Corriere della Sera raconte par exemple ces mutineries dans plusieurs prisons du pays, notamment à Modène où la crainte de ce qui se passe à l’extérieur a provoqué une grande nervosité des prisonniers. « La peur, quand on ne peut rien faire, se transforme en colère et parfois en rage », écrit le journal.

Les gens réagissent de manière responsable. (...) il y a une espèce de résignation aussi bien sûr, mais les gens ont peur et suivent les directives du gouvernement.

Écouter le témoignage du journaliste Gaetano Gasparini, qui réside à Piacenza, chef-lieu de la province d'Emilie Romagne, ville située à seulement 15 km de la Lombardie, le premier foyer de l'épidémie de coronavirus en Italie

 

9 mars 2020

819. A la BNP Paribas, des virements ont été effectués en double en raison d'un "incident informatique"

On se demande comment est gérée cette banque. Et pourquoi le délai de régularisation est si long!! 

Que fait l'APCR? 

 

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A la BNP Paribas, des virements ont été effectués en double en raison d'un "incident informatique"

Les clients de la BNP Paribas ont été victimes d\'un bug informatique, dans la première semaine de mars 2020.Les clients de la BNP Paribas ont été victimes d'un bug informatique, dans la première semaine de mars 2020. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Par franceinfo – France Télévisions

Mis à jour le 09/03/2020 | 08:40 – publié le 09/03/2020 | 08:22

Certains clients de la banque ont constaté que leurs virements effectués depuis la fin du mois de février ont été effectués deux fois. La banque promet de corriger rapidement cette erreur, qui a plongé certains comptes dans le rouge.

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Loyers, abonnements, crédits... Dès le début du mois de mars, de nombreux clients de la BNP Paribas se sont retrouvés dans le rouge. Pour cause, leurs virements ont été effectués en double. Il s'agit d'un "incident informatique", a indiqué la banque samedi 7 février, rassurant ses clients qui s'inquiétaient d'un piratage.

Des clients, qui témoignent auprès du Parisien, ont indiqué avoir attendu beaucoup plus longtemps que d'ordinaire pour être mis en relation avec leur conseiller. D'après ces mêmes clients, l'incident doit être résolu en début de semaine. En revanche, aucune date n'aurait été donnée pour le remboursement des virements et des éventuels frais de découvert. 

 

 

Sur Twitter, des clients inquiets ont interpellé leur banque : "C'est la première fois de ma vie que je vois mon solde BNP débiteur à cause d'une erreur de votre part ! un virement en double alors que je n'en ai fait qu'un seul et la personne n'a reçu qu'un seul virement, il est passé où, le deuxième?", souligne un internaute. 

Certains clients, ayant atteint ou dépassé leur plafond de découvert autorisé, ont vu leurs comptes bloqués pour le week-end : ni retrait, ni paiement, ni virement n'étaient alors possibles. 

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