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Guy Laplagne
19 octobre 2019

453.La grève surprise à la SNCF reconduite samedi, le point sur le trafic

C est encore un abus au début des vacances de Toussaint. on en a marre !

Avec un refus de discuter pour pourrir la situation. On ne peut pas nier la gravité de l'accident sur lequel il y a une enquête, mais cette prise d'otage est inadmissible et irrégulière.

 

Ce sont des fautes qui ne seront pas sanctionnées comme habituellement. C'est insupportable.

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19/10/2019 02:14 CEST
La grève surprise à la SNCF reconduite samedi, le point sur le trafic

Aucun Ouigo ne circulera ce samedi 19 octobre. Le trafic des TGV, TER, RER B et RER D sera également affecté.

AFPLa grève surprise à la SNCF se poursuit ce samedi 19 octobre et aura des répercussions sur le trafic des TGV, RER, TER et Ouigo (Photo d'illustration: en septembre 2018 à la Gare de Lyon).

TRANSPORTS - Il faudra encore prendre son mal en patience. Le trafic SNCF de ce samedi 19 octobre, au premier jour des vacances scolaires de la Toussaint, sera “très sensiblement identique” à celui de vendredi, a annoncé la direction du groupe ferroviaire à l’AFP, à l’issue d’une réunion de cinq heures avec les syndicats qui s’est soldée par un échec.

Des conducteurs et contrôleurs ont décidé d’exercer leur droit de retrait après un accident qui a fait plusieurs blessés mercredi, dont un conducteur de train. Le secrétaire d’État chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari, a demandé vendredi l’ouverture d’une enquête sur cet accident entre un TER et un convoi routier exceptionnel, qui s’est produit en Champagne-Ardenne.

Syndicats et direction devraient se voir dans le “courant de la semaine prochaine”, a annoncé la SNCF à l’AFP. D’ici là, elle appelle les conducteurs et contrôleurs à “reprendre au plus vite le travail car ils sont en situation irrégulière”, assure-t-elle.

Tous les Ouigo annulés

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////////////////// Lire aussi:

Mouvement social: la SNCF conteste le droit de retrait et veut que la justice tranche
Guillaume Pépy le 28 février 2019 à Saint-Denis
 ((c) Afp)Guillaume Pépy le 28 février 2019 à Saint-Denis ((c) Afp)

Par L'Obs avec AFP

Publié le 19 octobre 2019 à 11h25

Paris (AFP) - Le PDG de la SNCF Guillaume Pépy a contesté samedi la validité du droit de retrait exercé par les agents de l'entreprise et annoncé son intention d'aller devant la justice pour faire reconnaître qu'il s'agit d'une grève "surprise".

Le trafic est très perturbé depuis vendredi, après un accident ayant fait plusieurs blessés mercredi.

"C'est une grève. Nous avons donc fait des injonctions vis-à-vis des salariés grévistes de reprendre le travail et nous sommes en train d'étudier la voie judiciaire, c'est-à-dire la façon dont nous allons aller devant la justice pour faire juger qu'il s'agit bien d'une grève et pas d'un droit de retrait", a déclaré M. Pépy sur BFM-TV.

"Ce n'est pas aujourd'hui un droit de retrait, il n'y a aucun danger grave et imminent sur aucun train à la SNCF", a estimé M. Pépy.

"Ce n'est pas admissible, c'est une grève surprise qui ne respecte pas la loi sur la grève dans les services publics", a-t-il poursuivi. "Il faut d'abord faire une alarme sociale, elle n'a pas eu lieu. Ensuite, il y a des réunions de concertation. Ensuite, il faut que chacun déclare par écrit son intention de faire grève pour que nous puissions mettre en oeuvre un service minimum, cette loi n'a pas été respectée", a poursuivi le PDG de la SNCF.

Le patron de la SNCF a assuré que le trafic des TGV à bas coûts Ouigo, totalement interrompu samedi matin, allait "reprendre le plus vite possible", sans plus de précisions.

Cet arrêt de travail fait suite à un accident survenu mercredi soir: un TER reliant Charleville-Mézières à Reims a percuté un convoi routier exceptionnel coincé sur un passage à niveau à Saint-Pierre-sur-Vence (Ardennes). La préfecture des Ardennes indique qu'il y a eu "onze blessés", dont certains ont été hospitalisés.

Se disant "solidaire" des voyageurs, M. Pépy a contesté tout risque de sécurité: "il y a tous les jours, en Ile-de-France, comme dans beaucoup de pays européens, 6.000 trains avec 3,5 millions de passagers qui circulent avec un seul conducteur à bord. Ce système a été validé par l'établissement public de sécurité ferroviaire", a-t-il indiqué, affirmant qu'il n'y avait "jamais eu le moindre incident".

"J'affirme (...) que le conducteur a fait son travail et la sécurité des voyageurs n'a jamais été mise en danger", a insisté M. Pépy, disant n'avoir jamais vu ce type de mouvement "en dix ans" de présidence de la SNCF: "c'est la première fois que je viens sur un plateau dire qu'un droit de retrait est manifestement illégitime".

 

L'Obs avec AFP
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