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Guy Laplagne
15 janvier 2020

658.Réforme des retraites: le Medef veut tous les chiffrages sur la table Par AFP

Oui il faut tous les chiffrages et l'appui du cor et de toutes les ressources à disposition. On s'étonne de la très faible contribution des chercheurs économistes par exemple.

 

Il fait aussi que le patronat cesse la langue de bois. Il est le principal bénéficiaire du plafonnement des cotisations pour les hauts salaires qui coûte presque 5 milliards par an aux cotisants. En effet, il faut payer les retraites haut salaire jusqu'à leur mort alors que les cotisations sur les actifs haut salaire ne sont plus perçues. C'est un gros problème. Pour réduire ce déficit, dans la conférence, il faut certainement maintenir le plafond actuel afin de ne pas faire supporter aux actifs non haut salaire ce coût. On ne passe pas de la reparti à autre chose comme ça. Et il n'y a pas lieu de faire jouer cette solidarité envers les hauts salaires. Le patronat bénéficie ainsi d'un avantage énorme et anormalement injuste. A revoir.

 

Chaque poste de dépense et de recette doit être passé en revue pour optimiser le financement. Au boulot.

 

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Réforme des retraites: le Medef veut tous les chiffrages sur la table
Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, à l'issue d'une réunion à Matignon, le 10 janvier 2020
AFP/ARCHIVES - CHRISTOPHE ARCHAMBAULT

Le Medef demande au gouvernement "tous les chiffrages relatifs aux retraites" pour participer à la conférence sur le financement des retraites, et notamment ceux sur l'intégration des fonctionnaires dans le futur régime universel et le financement de la dépendance.

Il est "primordial" que "la conférence sur l'équilibre et le financement soit l'occasion d'examiner tous les chiffrages relatifs aux retraites, en particulier ceux qui concernent l'intégration des agents de la fonction publique dans le futur régime universel ou encore ceux qui concernent la prise en charge de la dépendance", selon un courrier adressé par son président Geoffroy Roux de Bézieux au Premier ministre Edouard Philippe et dont l'AFP a obtenu copie.

Dans cette lettre, le président de la première organisation patronale française rappelle que le Medef n'était pas demandeur de la réforme voulue par le gouvernement mais qu'il l'accompagnait par "esprit républicain", reconnaissant "des convergences de vues sur le principe de l'universalité" et des "avancées sociales" dans le projet de loi du gouvernement.

Pour le Medef, "un âge d'équilibre doit être le levier" et il veut s'engager pour que "la conférence sur l'équilibre et le financement des retraites aboutisse à des propositions aussi pragmatiques et consensuelles que possible, tant pour la mise en place de cet âge d'équilibre que pour l'adapter à la diversité des carrières professionnelles".

De son côté, la CPME, qui insiste comme le Medef sur un "équilibre financier pérenne" du futur système, demande dans un courrier adressé au Premier ministre que les concertations sur "la gestion des fins de carrière", c'est-à-dire l'emploi des seniors, ainsi que sur la pénibilité "s'achèvent avant que ne démarrent les travaux de la conférence".

Par ailleurs, elle "entend que soient apportées rapidement des réponses précises aux légitimes interrogations des professions libérales et des indépendants qui craignent une hausse de cotisations, et pour certains d'entre eux, une baisse des futures pensions", selon la lettre adressée par son président François Asselin à Edouard Philippe.

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