608.Retraites : l'âge pivot, un concept dépassé Outre qu'il est injuste pour beaucoup de retraités

Redisons que cette réforme acheté très mal préparée. L'expérience n'a pas été entendue. Hélas. 

Il n'y a pas d'arguments et de communication. Il n'y a pas de négociation et pas d'alternatives. Halte à l'hypocrisie dans ce contexte. Ça ne sert à rien de dire que la porte reste ouverte. En plus nous avons  des syndicats de pacotille dépassés par leur base et gavés d'argent public.

Le gouvernement et le COR doivent réagir à toute la désinformation et communiquer sans cesse. Ce n'est pas le cas. Il faut quitter une posture de domination technocratique qui braque les Français et fait le lit des oppositions stériles. Il va être temps de faire le job!

L'équilibre financier doit être permanent. Les partenaires sociaux doivent en être les garants. Et s'ils ne le font pas alors l'État décidera. Cela avait fonctionné à l'agirc. 

 Pour être plus clair suite à vos questions, tous les ratages sur ce dossier nécessitent que l'âge pivot soit retiré et que l'équilibre financier qui est un impératif soit confié aux partenaires sociaux sous un certain délai et a défaut décidé au Parlement. 

On peut aussi étudier la clause à l'italienne pour tout le monde: calcul selon le régime actuel jusqu'en .... Puis nouveau calcul en points. 

Encore une fois il serait inéquitable que les améliorations bénéficient uniquement aux minoritaires privilégiés et que ceux qui n'ont pas de moyen de blocage ou de défense en soient exclus. Les concessions ne doivent pas s'appliquer à une profession ou entreprise mais à tous ceux qui sont dans la même situations. 

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Retraites : l'âge pivot, un concept dépassé

Outre qu'il est injuste pour beaucoup de retraités, l'âge pivot porte atteinte à la liberté de décision des acteurs chargés de la gouvernance du régime universel, car l'on réintroduit des éléments de prestations prédéfinies, estime Jean-Marie Spaeth.

Un manifestant de la CFDT proteste ici à Toulouse contre l'instauration d'un âge pivot.

Fred Scheiber/Sipa

Par Jean-Marie Spaeth (ancien président de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV))

Publié le 3 janv. 2020 à 7h45 les échos