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Guy Laplagne
9 décembre 2019

572.AVC : quels sont les symptômes et quels sont les gestes à adopter ?

Redisons le: nos résultats ne sont pas bons sais exception. Il y a des groscefforts a faire sur toute la chaîne.

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AVC : quels sont les symptômes et quels sont les gestes à adopter ?

IRM d'un cerveau victime d'un AVC (Archives) / © Maxppp / Quentin ReixIRM d'un cerveau victime d'un AVC (Archives) / © Maxppp / Quentin Reix

Ce mardi 29 octobre, c'est la journée mondiale des AVC, une pathologie qui touche une personne toutes les 5 secondes. Pris en charge dans les 4 heures qui suivent les 1er symptômes, les AVC peuvent ne laisser aucune séquelle.

Par Pierre-Olivier CasabiancaPublié le 29/10/2019 à 17:18

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC), c'est le plus souvent, une artère qui se bouche. Pour limiter les séquelles, la prise en charge doit être effectuée dans les 4 heures suivant les 1ers symptômes. 
 

Quels sont les signes d'alerte ?

  1. Faiblesse musculaire ou paralysie d'une partie du corps. 
  2. Perte de sensibilité ou  engourdissement du visage ou du corps
  3. Trouble ou perte de la vision d'un oeil ou de la moitié du champ visuel
  4. Difficulté à parler, à trouver ses mots ou à comprendre ce que l'on entend.
  5. Mal de tête brutal, inhabituel.
Si vous-même ou l'un de vos proches présentez de tels signes, composez le 15, le numéro du Samu. 
 


Les bons réflexes en attendant les secours 

Allongez le malade avec un oreiller sous la tête.
Notez l'heure à laquelle sont survenus les 1ers symptômes.
Ne pas boire ni manger.
Ne pas prendre de médicament.
 

Témoignage d'une victime

Intervenants : Jean Flamini, patient ; Dr Sabrina Saredi
Un reportage de : S.Gotlib ; JB. Bierlein ; J.Gross
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Les techniques des médecins niçois face à un AVC
Les médecins de l’équipe de neuroradiologie de l’hôpital Pasteur de Nice en pleine intervention / © F. Tisseaux-FTVLes médecins de l’équipe de neuroradiologie de l’hôpital Pasteur de Nice en pleine intervention / © F. Tisseaux-FTV

Les médecins de l’hôpital Pasteur à Nice utilisent une technique de l’infiniment précis  pour sauver les patients victimes d’attaques cérébrales. En France, chaque année, 150 mille personnes sont victimes d’un AVC.
 

Par Véronique LupoPublié le 09/12/2019 à 11:25

À l’hôpital pasteur de Nice, l’équipe de neuroradiologie s’active tous les jours pour soigner les AVC. Ce jour-là, un homme de 42 ans présente un anévrisme déjà rompu, c'est-à-dire une fuite de sang dans le cerveau. Un accident cérébral qui aurait pu lui être fatal.
Méthodiquement et manuellement, les médecins colmatent la brèche, et la sécurisent avec des fibres de platine qu’ils font glisser dans les artères pour remonter jusqu’au crâne.

Une technique de l’infiniment précis et de l’infiniment petit

Le docteur Jacques Sedat est médecin en neuroradiologie interventionnelle à l’hôpital Pasteur. Il nous explique que ces techniques sont devenues de plus en plus précises :

les dimensions, c’est en dessous du millimètre. Et le fil de platine que l’on pose fait moins de la dizaine de millimètres.

Des techniques moins invasives et plus efficaces

Il y a 20 ans, pour avoir le même résultat, on aurait dû trépaner les personnes. L’utilisation du platine est nettement moins invasive, moins violente, moins traumatisante. Le filament coûte cher : 700 euros. Il en faut parfois 10 ou 15 pour boucher une fuite. Le patient devra garder ce matériel en lui toute sa vie.
Miss de Bretagne 🖤@ysa_bella00


Journée Mondiale de l' Accident Vasculaire Cérébral .
Savoir reconnaître les signes et agir vite 📞

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L'AVC le plus fréquent : l’ischémie cérébrale

Même principe pour l’autre type d’AVC, le plus fréquent, l’ischémie cérébrale. À l’inverse de la fuite, c’est un bouchon. Les médecins pénètrent aussi dans nos artères mais avec un petit aspirateur, ils vont récupèrent le caillot.

Ce sont les AVC les plus graves. Et nous arrivons à récupérer la moitié des patients. Il y a encore beaucoup de progrès à faire,

nous dit le docteur Yves Chau, médecin en Neuroradiologie interventionnelle à l’hôpital Pasteur de Nice.
 
Dans cette médecine de pointe, des médecins et des infirmiers sont motivés par leur mission mais il y a une ombre au tableau. Il existe seulement deux spécialistes en hôpital public capables d’utiliser cette technique pour un million 500 mille habitants des Alpes Maritimes, du Var et de la Corse.
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