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Guy Laplagne
31 octobre 2019

484.Retraites : Delevoye ne privilégie pas l'application de la réforme aux seuls nouveaux entrants

Bon il y a 20% de super privilégiés qui niquent tous les autres. Souvent avec des fonds publics.

1/ l'option Réformerdans 40 ans

dans 40 ans....  Effectivement les autres réformes se sont appliquées bien plus vite au privé.

2/ la retraite toutes options, version actuelle

J'ai déjà dit que ce dossier multidirectionnel était foiré. 

Une partie des 80% qui se font niquer soutiennent les super privilégiés. C'est dire les lacunes de la communication sur ce dossier.

Les différentes alternatives ne sont même pas claires. Quel bide. 

3/ l'option régime de base pour tout le monde, avec quelles particularités (police sur le terrain.....) Et avec quel niveau de solidarité ?

Avoir un régime de base identique pour tout le monde et équilibré sans fonds publics était déjà une gageure dans ce pays de privilèges. C'est ce qui concerne l'état. Et il faut voir ce qui est faisable en solidarité  (minimum, réversion, etc) sans aide publique ou avec une aide limitée. Les régimes complémentaires ne concernent pas l'état (et sans aide de l'état).

Maintenir des privilèges et vouloir faire plus de solidarité: c est bien de se fixer des objectifs ambitieux, mais qui paye? Et quelle différence de montant entre quelqu'un qui a travaillé plus de 40 ans et quelqu'un qui a travaillé beaucoup moins ou très peu? 

C'est insupportable et inéquitable pour celles et ceux qui sont passés plusieurs fois à la casserole. 

4/ et les autres options? 

Bref personne ne comprend et ce n'est pas bon du tout.... 

+++++

 

Retraites : Delevoye ne privilégie pas l'application de la réforme aux seuls nouveaux entrants
  |  30/10/2019, 14:50  |  442  mots
Jean-Paul Delevoye.Jean-Paul Delevoye. (Crédits : Benoit Tessier)Faut-il appliquer la réforme en cours d'élaboration aux seuls nouveaux entrants ? Le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, n'y est pas favorable, contrairement à ce qu'avait laissé entendre Emmanuel Macron.

Il y a comme un son de cloche dissonant entre Emmanuel Macron et le haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye sur le sujet de la réforme des retraites. Alors que qu'Emmanuel Macron a semblé suggérer, lundi, que l'application de la réforme des retraites en cours d'élaboration ne concernerait que les seuls nouveaux entrants, Jean-Paul Delevoye a expliqué que cette option était "sur la table" mais que, à titre personnel, ce n'était pas celle qui avait ses faveurs.

"Je comprends tout à fait quelqu'un qui est à EDF, à la RATP ou à la SNCF, qui a 48 ou 50 ans, et qui proteste. Et donc il faut qu'on trouve une solution intelligente. Il est rentré avec un pacte avec la Nation, on lui a dit vous allez travailler dans cette entreprise voilà vos droits. Sans doute il ne faut pas tout bousculer pour lui", a déclaré lundi le chef de l'État à l'antenne de RTL.

 

Appelant à "donner le temps à la transition", il a ajouté: "Mais, est-ce que le gendarme que j'embauche demain, je peux pas dire 'il rentre dans le nouveau système lui'?". Appelée "clause grand-père", la piste consistant à réserver les effets de la réforme des retraites aux seuls nouveaux entrants ne recueille pas les faveur de M. Delevoye "parce que je crois que ce que l'on fait pour les uns, il faut le faire pour les autres", a-t-il déclaré sur le plateau de France 2.

"Quand vous parlez de revisiter le contrat avec la nation, c'est pour l'ensemble de la fonction publique", a-t-il poursuivi, reconnaissant que ce serait une "injustice" d'appliquer "brutalement" la réforme par exemple aux enseignants. "Il faut mettre des mesures d'accompagnement pour pouvoir faire en sorte qu'il y ait un nouveau contrat avec les enseignants avec une revalorisation de leur rémunération (...)", a-t-il développé.

"Aujourd'hui, c'est l'ensemble de la société qui est concernée: comment on se comporte avec les 70% de salariés du privé, comment on se comporte avec les 10% d'indépendants ? Et il y a un chemin pour chaque profession, pour chaque statut, y compris pour les régimes spéciaux", a ajouté le haut-commissaire.

Interrogé sur la grève interprofessionnelle prévue le 5 décembre à l'appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires, il a reconnu ne pas se "faire d'illusion : la grève aura lieu""Si c'est pour dire 'nous avons un contrat et nous estimons qu'il y a rupture de contrat' avec une perception de souffrance par rapport à ça, alors je dis 'j'entends ça'", a-t-il tempéré, appelant à la poursuite de la concertation sur les aménagements dans le temps pour les régimes spéciaux.

 
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