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Guy Laplagne
12 février 2020

702. Mahmoud Abbas à l'ONU : "Nous rejetons totalement la proposition israélo-américaine"

C est pathétique.

Les Etats Unis et Israël noyautent les pays contre les palestiniens avec  du chantage. Et une diplomatie très efficace certes au service d'une cause indéfendable.

Les Palestiniens n'ont rien à offrir, eux.

Tout cela ne fera qu'envenimer les conflits locaux et mondiaux avec cette désespérance extrême des Palestiniens réduits par une domination excessive.

l'ONU a condamné les colonies israéliennes. Ça continue. Ça évolue vers une annexion. Honte à tous les pays qui soutiennent Israël et les Etats Unis. Et honte à notre pays. Il n'y a que des paroles, rien d'autre. Nous vendons notre âme aux diables et il faudra en payer le prix.

 Nous devrions rompre nos relations diplomatiques.... Bien entendu on dira que c'est excessif.

 

En tant que citoyens demandez vous ce que vous pouvez faire contre ces pays provocateurs. 

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Mahmoud Abbas à l'ONU : "Nous rejetons totalement la proposition israélo-américaine"
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Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est venu défendre, mardi, son rejet du plan de paix américain pour le Proche-Orient à l'ONU. Il a qualifié le projet de Donald Trump de "fromage suisse" et a évoqué une situation "d'apartheid". 

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Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a affirmé solennellement, mardi 11 février, devant le Conseil de sécurité de l'ONU, rejeter le plan de paix israélo-américain, qui est un "fromage suisse" et n'apporte pas la souveraineté au peuple palestinien.

"Nous rejetons le plan israélo-palestinien" qui "remet en question les droits légitimes des Palestiniens", a-t-il lancé en brandissant une grande carte de la Palestine telle que voulue par les États-Unis. "Nous avons rejeté ce plan car Jérusalem-Est ne ferait pas partie de la Palestine et cela suffit pour le refuser", a précisé Mahmoud Abbas. Il ferait de la Palestine "un État fragmenté", sans contrôle aérien, sans contrôle maritime.

"Qui parmi vous accepterait un tel État ?", a aussi demandé le président palestinien en regardant les représentants des 15 membres du Conseil de sécurité, en évoquant une situation "d'apartheid".

Un soutien international évanescent

Le chef de l'Autorité palestinienne avait tenu à maintenir son allocution à New York, et ce, en dépit du renoncement quelques heures auparavant d'un vote de rejet du plan de Donald Trump devant de Conseil de sécurité.

Porté par l'Indonésie et la Tunisie, le texte que Mahmoud Abbas aurait aimé porter devant l'ONU risquait de ne pas avoir neuf voix en sa faveur (sur quinze), le minimum requis pour une adoption, hors veto d'un pays membre permanent, a indiqué un diplomate. Selon une autre source, s'exprimant également sous couvert d'anonymat, les pays soutenant les Palestiniens ont été soumis à une "très forte pression" de Washington avec des menaces de "mesures de rétorsion" financières.

Le projet de Donald Trump au Proche-Orient retient une "solution à deux États" et propose de créer une capitale d'un État palestinien à Abou Dis, un faubourg de Jérusalem, alors que les Palestiniens veulent faire de l'ensemble de Jérusalem-Est la capitale de leur État. Il intègre aussi une annexion des colonies israéliennes, ainsi que de la vallée du Jourdain en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967, avec des frontières en rupture avec les lignes tracées à l'époque. Enfin, il prévoit un État démilitarisé pour la Palestine altérant sa souveraineté.

Les Palestiniens et plusieurs de leurs soutiens ont dénoncé un plan déséquilibré, bien trop favorable à Israël.

Avec AFP

 

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L'ONU publie une liste des entreprises installées dans les colonies israéliennes en Cisjordanie
La colonie israélienne de Maale Adumim, en Cisjordanie occupée, près de Jérusalem, le 11 février 2020.
La colonie israélienne de Maale Adumim, en Cisjordanie occupée, près de Jérusalem, le 11 février 2020. © Ahmad Gharabli, AFP

L'ONU a publié mercredi une liste de 112 sociétés ayant des activités dans les colonies israéliennes en Cisjordanie, considérées comme illégales par le droit international. Israël a qualifié l'initiative de "honteuse", alors que les Palestiniens crient "victoire".

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Pour les Palestiniens, il s'agit d'une "victoire", mais pour Israël, d'une initiative "honteuse". L'ONU a diffusé mercredi 12 février une liste de 112 sociétés ayant des activités dans les colonies israéliennes de Cisjordanie, qui sont considérées comme illégales au regard du droit international.

Sur cette liste publiée par le bureau de la Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Michelle Bachelet, se trouvent les géants Airbnb, Expedia et TripAdvisor. Sur les 112 entreprises, 94 sont domiciliées en Israël et 18 dans six autres pays - Etats-Unis, France, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni et Thaïlande.

Sa diffusion, très attendue, intervient deux semaines après l'annonce du projet du président américain Donald Trump pour mettre un terme au conflit israélo-palestinien, un plan qualifié d'"historique" par les Israéliens et vigoureusement rejeté par les Palestiniens.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lancé mercredi une menace de rétorsion après la diffusion de la liste. "Quiconque nous boycotte sera boycotté", a-t-il indiqué dans un communiqué. "Nous rejetons fermement ce geste méprisable", a-t-il ajouté.

La liste de l'ONU est "une reddition honteuse aux pressions de pays et d'organisations qui veulent causer du tort à Israël", a réagi de son côté le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz. Il s'est toutefois félicité du fait qu'une "majorité des pays ait refusé de se joindre à cette campagne de pression politique".

Pour le conseil de Yesha, la plus importante organisation de colons, l'ONU a "une fois encore prouvé qu'elle était un organisme (...) non neutre qui agit contre l'État d'Israël".

Environ 450 000 colons juifs sont implantés dans des colonies en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis plus d'un demi-siècle et où vivent quelque 2,7 millions de Palestiniens, selon des dernières données des autorités israéliennes.

En incluant Jérusalem-Est, secteur de la Ville sainte également conquis par Israël en 1967 puis annexé, plus de 600 000 colons sont établis dans les Territoires palestiniens occupés.

"Premier pas crucial"

La colonisation par Israël de la Cisjordanie occupée et de Jérusalem-Est s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens depuis 1967, mais elle s'est accélérée ces dernières années sous l'impulsion de Benjamin Netanyahu et de son allié à Washington, le président Donald Trump.

La Maison Blanche a d'ailleurs changé sa politique sur les colonies en Cisjordanie en novembre, affirmant qu'elles ne contrevenaient plus, selon elle, au droit international, une décision qui avait été saluée par les autorités israéliennes mais vivement critiquée par les Palestiniens.

Ces derniers se sont félicités de la publication de la liste onusienne.

"Publier cette liste (...) est une victoire pour (...) nos efforts diplomatiques afin d'assécher les puits du système colonial incarné par les colonies illégales", a ainsi déclaré Riyad al-Maliki, le chef de la diplomatie palestinienne.

Le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erakat a également salué un "premier pas crucial pour restaurer l'espoir dans (...) le droit international".

"Cette annonce (...) consolide la crédibilité du Conseil des droits de l'Homme et des organisations internationales face à l'attaque violente et la pression intense de l'administration Trump sur ces institutions", a-t-il ajouté.

Le mouvement BDS (boycott, désinvestissement et sanctions), qui appelle au boycott économique, culturel ou scientifique d'Israël afin d'obtenir la fin de l'occupation et de la colonisation des Territoires palestiniens, s'est aussi réjoui de la déclaration de l'ONU.

"La publication de cette liste est le premier pas très significatif effectué par une entité de l'ONU pour demander des comptes à Israël et à des sociétés internationales qui permettent et tirent profit des colonies israéliennes illégales", a indiqué ce mouvement dans un communiqué.

"Cependant, la liste n'est pas complète. Toutes les compagnies qui sont complices du régime d'Apartheid d'Israël et de ses graves violations des droits des Palestiniens (...) doivent y être ajoutés", a-t-il ajouté.

Avec AFP

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