681. Le gouvernement se divise sur la présence de Roman Polanski dans la sélection des César

Honte à l'académie des César. Riester a tort vu l'argent public et autres facilités fournies par l'État. Un pedocriminel en fuite ne doit pas pouvoir être sélectionné. Schiappa a raison. Honte et rehonte à Polanski. Qu'il aille se faire juger aux États-Unis.

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Le gouvernement se divise sur la présence de Roman Polanski dans la sélection des César

Le ministre de la Culture Franck Riester juge que l'Académie des César est «libre de ses choix» quand sa collègue à l'Egalité Marlène Schiappa s'inquiète «d'un recul pour les femmes».

Par AFP agence, JEAN-BAPTISTE GARAT

Publié le 29/01/2020 à 20:38, mis à jour le 29/01/2020 à 20:59

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Le cinéaste est poursuivi depuis 1977 aux Etats-Unis pour le viol de Samantha Gailey, une adolescente de 13 ans. Ces dernières années se sont ajoutés les témoignages, parfois anonymes, de onze autres femmes.

"On n'est pas une instance qui doit avoir des positions morales, tous les films sortis entre le 1er janvier et le 31 décembre sont éligibles", a justifié mercredi le président de l'Académie des César, Alain Terzian.