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Guy Laplagne
5 octobre 2019

385.C'était un ange gardien" : Christine Renon, la "directrice épuisée" qui a donné sa vie pour l'école Une marche blanche

Respect et hommage.

Halte aux récupérations de tous ordres.

J'ai connu le surinvestissement aussi et des fois l'affreux néant dépressif qu'il enfante. Dans l'indifférence.

C'est bien cela le problème : ni la hiérarchie des institutions, ni les bureaucraties kafkaïennes, ni les forces soit disant représentatives engluees dans les slogans d'opposition ou promesses irréalistes, ni  les collègues, ni les collaborateurs, ni les parents d'enfants, ni personne ne s'est demandé ce qui pouvait se passer.

Presque rien ne se voit, c'est vrai. Des fois on préfère ne rien voir. Et que faire? Comment s'y prendre? Alors trop de monde laisse filer. Ça ne finit pas toujours mal. Mais il y a de plus en plus de suicides qui sont autant d'ecorchures à la solidarité humaine trop souvent insuffisante.

++++++

C'était un ange gardien" : Christine Renon, la "directrice épuisée" qui a donné sa vie pour l'école

Une marche blanche est organisée à Pantin, ce samedi matin, deux semaines après le suicide de cette directrice de 58 ans dans le hall de son école maternelle. Portrait.

Christine Renon, directrice d\'école à Pantin (Seine-Saint-Denis), s\'est suicidée le 21 septembre 2019 dans son établissement après avoir dénoncé ses conditions de travail dans une lettre.Christine Renon, directrice d'école à Pantin (Seine-Saint-Denis), s'est suicidée le 21 septembre 2019 dans son établissement après avoir dénoncé ses conditions de travail dans une lettre. (PIERRE-ALBERT JOSSERAND / FRANCEINFO)

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Yann ThompsonFrance Télévisions

Mis à jour le 05/10/2019 | 09:16
publié le 05/10/2019 | 08:19

"Pourtant, elle aimait son métier, les enfants et le chocolat. Vive la vie." Cette formule sera accrochée à la boutonnière des proches de Christine Renon, samedi 5 octobre, lors de la marche blanche organisée en sa mémoire à Pantin (Seine-Saint-Denis). Cette directrice de maternelle, qui s'est suicidée dans le hall de son école deux semaines plus tôt, apparaît sur le badge avec un sourire en coin et ses éternelles lunettes rondes. On tient là le personnage de bande dessinée qu'elle aurait pu être : celui d'une directrice atypique, fantaisiste et adorée.

 

Christine Renon représentée par une de ses amies.

 

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