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Guy Laplagne
29 septembre 2019

347.Incendie de l'usine Lubrizol de Rouen : ce que l'on sait (et ce que l'on ignore encore) trois jours après le sinistre

C'est insensé. Dans les années 2000 des efforts ont été faits dans l'approche et la maîtrise des risques et des risques rares mais graves comme les installations Seveso. Tout cela qui devait être consolidé a l'air de s'être delite. Au lieu d'être perfectionné. Surtout en communication avec les réseaux sociaux. On peut avoir des craintes sur notre capacité à faire face. En effet le préfet communiqué communique comme du temps de Tchernobyl et de son nuage! Il n'y aurait pas grand chose! C'est eliptique au lieu d'avoir une grille exhaustive a compléter car certains résultats demandent du temps. Il veut rassurer, il inquiète. Quelle prévention? Que font les instances de contrôle ? De la bureaucratie et du relationnel. On ne connait pas les causes. On peut avoir des craintes avec le terrorisme. Ou le respect de réglementations souvent dépassées et non contrôlées. La ministre de la santé déclarés que c'est pollué elle, avec les suies . Certains demandent une commission d'enquête, d'autres consultent les avocats... Que fait on en protection? Les pompiers ont eu du mal a venir a bout de cet incendie. Ils étaient protégés sans savoir pourquoi. 

Il va être temps de se mettre au boulot. On a déjà eu les rates énormes de Notre Dame. Va t il falloir des morts pour construire une maîtrise des risques qui s'adapte a a notre temps ? 

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Incendie de l'usine Lubrizol de Rouen : ce que l'on sait (et ce que l'on ignore encore) trois jours après le sinistre

Le préfet a confirmé, samedi, la présence d'amiante dans le toit de l'usine parti en fumée, mais s'est montré rassurant à propos de la qualité de l'air.

L\'incendie de l\'usine Lubrizol de Rouen a provoqué un important panache de fumée, le 26 septembre au-dessus de la ville.L'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen a provoqué un important panache de fumée, le 26 septembre au-dessus de la ville. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

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franceinfoFrance Télévisions

Mis à jour le 29/09/2019 | 09:12
publié le 28/09/2019 | 19:39

"Nous sommes dans un état habituel de la qualité de l'air à Rouen." Le préfet de Normandie et de Seine-Maritime, Pierre-André Durand, s'est montré rassurant, samedi 28 septembre, trois jours après l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen, classée Seveso. Toutefois, certaines zones d'ombre demeurent quant à la cause de l'incendie, ou à la toxicité à plus long terme des émanations. Voici ce que l'on sait, et ce que l'on ignore encore, de cet accident industriel majeur.

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Incendie de Lubrizol : “On tousse, mais on n'est pas informé des risques”, disent des pompiers

Des sapeurs-pompiers en intervention à Lubrizol à Rouen, le 26 septembre 2019. / © Radio FranceDes sapeurs-pompiers en intervention à Lubrizol à Rouen, le 26 septembre 2019. / © Radio France

Les sapeurs-pompiers qui sont intervenus pour éteindre l'incendie sur l'usine de Lubrizol à Rouen ont travaillé dans des conditions très difficiles. "On est tous inquiets, car on sait qu'on a respiré quelque chose de pas propre"

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Incendie de l'usine Lubrizol : le nuage a traversé la Belgique

Selon "Le Soir", le nuage se trouve désormais au-dessus des Pays-Bas. 29/9

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Suies, odeurs, agriculteurs : le préfet de la Seine-Maritime fait un nouveau point après l'incendie à Lubrizol
Samedi 28 septembre 2019 à 21:28 - 
Par France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure)France Bleu

La qualité de l'air est "dans un état habituel" à Rouen, a assuré samedi le préfet de la Seine-Maritime, près de trois jours après l'incendie à l'usine Lubrizol. Pierre-André Durand annonce également que les productions agricoles sont "gelées" en attendant des analyses plus poussées.

Le préfet de la Seine-Maritime a tenu une nouvelle conférence de presse, ce samedi, en présence de représentants de l'ARS, de la DREAL et des pompiers.Le préfet de la Seine-Maritime a tenu une nouvelle conférence de presse, ce samedi, en présence de représentants de l'ARS, de la DREAL et des pompiers. © Radio France - Coralie Moreau

 

Rouen, France

Le préfet de la Seine-Maritime, Pierre-André Durand, a refait un point ce samedi sur la situation dans la métropole rouennaise, près de trois jours après l'incendie à l'usine Lubrizol

Sur la qualité de l'air : un "état habituel"

"Nous sommes dans un état habituel de la qualité de l'air à Rouen", a affirmé Pierre-André Durand. Les résultats [des analyses] sont tous inférieurs au seuil de quantification, c'est-à-dire qu'il y a une quantité trop faible pour être mesurée."

"Nous parlons bien là de toxicité, puisque nous avons toujours cette odeur persistante, a ajouté le préfet de la Seine-Maritime. C'est cette odeur qui est incommodante et qui est aussi anxiogène."

Il y a cependant "une exception, qui est le site [de l'usine] lui-même, sur lequel on note une présence de benzène. Sur le site, il y a effectivement la présence d'une pollution plus concentrée", a ajouté le préfet. Des mesures complémentaires sont toujours en cours et sont attendues pour la semaine prochaine.

Sur les suies : "teneurs habituelles" et présence par endroits de plomb

Concernant les analyses menées sur les retombées de l'incendie : "Nous retrouvons [dans les échantillons] les teneurs habituelles pour une suie", explique le préfet. Il n'y a pas de "situation alarmante", mais depuis le départ, la préfecture et les autorités sanitaires conseille de les manipuler avec précaution.

"Nous sommes dans le cas d'une pollution visible", note encore le préfet. Pour les particuliers, il est conseillé de ne pas consommer les produits souillés par les suies. En revanche, s'il n'y a pas de trace de suie, il n'y a pas de risque selon le préfet. Au terme des analyses, il n'y a pas, toujours selon les autorités, de pollution en profondeur des sols et de particules fines en suspension au regard des analyses produites.

"On note une présence de plomb en certains endroits, ajoute Pierre-André Durand. Etant précisé qu'il peut s'agir d'une source historique qui ne soit pas due à l'incendie car l'entreprise n'utilise pas ou n'avait pas de dispositif de plomb alors qu'en zone urbaine il peut y avoir d'emblée des traces de plomb", a expliqué le préfet. Là aussi, des mesures complémentaires sont en cours.

Sur les agriculteurs : des cultures "gelées" à titre conservatoire

Pour ce qui est des cultures touchées par les retombées de l'incendie, le préfet a annoncé une série de mesures prises à titre conservatoire, en attendant d'autres analyses : "Les productions végétales non récoltées ne devront pas l'être." 

"Les productions qui ont été récoltées avant le 26 septembre et qui sont susceptibles d'avoir été exposées, le lait collecté auprès des vaches étant en pâturage depuis le 26 septembre, les œufs des élevages, le miel, etc., devront être consignés jusqu'à obtention de garantie sanitaire sur la base de contrôle officiel."

Pour le moment, les conditions d'indemnisation ne sont pas encore fixées. 112 communes sont potentiellement concernées dans le département de la Seine-Maritime.

Sur les écoles : peut-être des écoles fermées lundi

Suite à l'incendie, les établissements scolaires ont été fermés dans plusieurs communes et il a été demandé de nettoyer les cours avant une réouverture totale lundi. "Pour les écoles élémentaires, il est possible que quelques établissements qui n'auraient pas eu le temps de faire ces travaux aient besoin d'une journée supplémentaire."

Sur l'amiante : un programme de mesures engagé

France Bleu Normandie vous le révélait dès vendredi soir : une toiture en amiante a été touchée par l'incendie à l'usine Lubrizol. "Un programme de mesures de fibres dans l'air a été engagé sur un rayon de près de 300 mètres autour du site", assure le préfet, qui indique que l'essentiel du toit s'est affaissé et est encore présent sur le site

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A Rouen, après l’incendie de Lubrizol, l’Etat multiplie les messages rassurants sans convaincre

Tout le week-end, la préfecture a voulu jouer la carte de la transparence sans éteindre les inquiétudes. Toutes les écoles, collèges et lycées rouvrent leurs portes lundi. Le Monde 30/9

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