344.Après deux hausses en 2019, en juin et en août, le prix de l’électricité pourrait augmenter de 4 % dès le 1er janvier 2020

Est ce que ça va durer longtemps ? Ça suffit. Ces hausses finiront par déclencher des révoltes! Est ce que le gouvernement va bosser sérieusement sur ce sujet?

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Après deux hausses en 2019, en juin et en août, le prix de l’électricité pourrait augmenter de 4 % dès le 1er janvier 2020, révèle Le Parisien, ce mercredi, qui explique que « cette augmentation est le résultat d’une bataille entre l’Etat, la Commission européenne, EDF et les autres fournisseurs d’électricité ».

Le 10 septembre, Le Parisien dévoilait que la France avait obtenu le feu vert de la Commission européenne sur la scission d’EDF : d’un côté, ses activités de distribution (Enedis), et de l’autre de production (le nucléaire). Avec cet accord, EDF va pouvoir augmenter le prix de son électricité d’origine nucléaire (Arenh), qu’elle doit obligatoirement vendre à ses concurrents, de 42 à 45 euros le mégawattheure (MWh).

« Tout le monde sera au final perdant »

Mais les concurrents d’EDF, qui vont donc acheter leur électricité plus chère, vont être obligés de relever leurs prix. « Compte tenu du plafond actuel des volumes d’électricité nucléaire mis à disposition par EDF aux fournisseurs alternatifs et de la hausse des prix de marché, on risque d’avoir une augmentation de près de 4 % des tarifs d’électricité réglementés début 2020 », a expliqué Naima Idir, présidente de l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode), aux Echos.

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Après deux hausses en 2019, en juin et en août, le prix de l’électricité pourrait augmenter de 4 % dès le 1er janvier 2020, révèle Le Parisien, ce mercredi, qui explique que « cette augmentation est le résultat d’une bataille entre l’Etat, la Commission européenne, EDF et les autres fournisseurs d’électricité ».

Le 10 septembre, Le Parisien dévoilait que la France avait obtenu le feu vert de la Commission européenne sur la scission d’EDF : d’un côté, ses activités de distribution (Enedis), et de l’autre de production (le nucléaire). Avec cet accord, EDF va pouvoir augmenter le prix de son électricité d’origine nucléaire (Arenh), qu’elle doit obligatoirement vendre à ses concurrents, de 42 à 45 euros le mégawattheure (MWh).

« Tout le monde sera au final perdant »

Mais les concurrents d’EDF, qui vont donc acheter leur électricité plus chère, vont être obligés de relever leurs prix. « Compte tenu du plafond actuel des volumes d’électricité nucléaire mis à disposition par EDF aux fournisseurs alternatifs et de la hausse des prix de marché, on risque d’avoir une augmentation de près de 4 % des tarifs d’électricité réglementés début 2020 », a expliqué Naima Idir, présidente de l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode), aux Echos.