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Guy Laplagne
7 juillet 2019

La place des partenaires sociaux dans les réformes est insuffisante", déplorent les économistes

 

1/ les économistes sont absents et font des études souvent stériles. Quand ils font des propositions qu'elles soient prises en compte. Lire dans la Tribune qui est un journal très intéressant les 12 propositions. 

2/ les syndicats sont gavés au fric public. Supprimer toutes aides de l'État. Que les syndicalistes fassent leur boulot pour trouver des adhérents. Idem pour les partis politiques. Que les syndicalistes et leurs interlocuteurs négocient ! 

3/ le gouvernement reprendra une raclée à force de manipuler avec des forums bidon ou de la manipulation ou de l'incompétence.... ça ne lui a pas suffi les gilets jaunes totalement déstructurés. Qu'il  s'investisse sur le terrain. Qu'il communique. Qu'il ait le sens des l'intérêt général et pas des lobbys surpuissants.

4/ que les parlementaires soient à l'écoute, dans l'argumentation. Qu'ils soient moins nombreux, moins privilégiés  et qu'ils bossent vraiment.  Moins de textes stériles. Qu'il y ait beaucoup moins de fonctionnaires et de bureaucratie.

5/ que les Français s'investissent davantage et soient éduqués et écoutés.

Bref tout est à faire, sans faire semblant. Et il n'y a pas que le gouvernement.

 

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La place des partenaires sociaux dans les réformes est insuffisante", déplorent les économistes
 Par latribune.fr  |  07/07/2019, 14:46  |  424  mots
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Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes
    Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes (Crédits : DR)Une trentaine d'économistes réunis à Aix-en-Provence ont appelé dimanche le gouvernement à ne pas négliger les partenaires sociaux lorsqu'il entreprend des réformes.

"Nous pensons que la place des partenaires sociaux dans les réformes mises en œuvre aujourd'hui est insuffisante et nous souhaitons leur redonner toute leur place, notamment dans la réforme de l'assurance-chômage et celle des retraites", ont déclaré les membres du Cercle des économistes, dont certains ont inspiré la politique économique d'Emmanuel Macron, à l'issue des 19è Rencontres économiques d'Aix.

"On ne peut pas capter la discussion sociale uniquement au niveau de l'Etat", a insisté Jean-Hervé Lorenzi, président de ce cercle, en précisant dans son discours de clôture qu'il s'agissait "d'une légère critique adressée à notre gouvernement".

"Renouer avec le lien social"

Pour "renouer le lien social" dans la foulée du mouvement des "gilets jaunes", le Cercle des économistes, qui réunit une trentaine de chercheurs, souhaite l'organisation de "conventions citoyennes de manière régulière, en incluant le tirage au sort et avec présence obligatoire".

Les fractures sociales, l'urgence d'une transition écologique face au réchauffement climatique et les risques liés à la surpuissance des géants du numérique ont figuré au cœur des débats qui ont réuni près de 300 intervenants sur trois jours.

"Nous ne souhaitons pas que le monde soit dirigé par une vingtaine d'entreprises technologiques", a expliqué Jean-Hervé Lorenzi, alors que la déclaration demande un débat sur la possibilité de démanteler les groupes monopolistiques, comme cela existe aux Etats-Unis, ainsi qu'une convention internationale sur la cybersécurité.

Les économistes proposent aussi "une Europe des projets" comprenant la création d'une agence franco-allemande pour les innovations de rupture, sur le modèle de la Darpa américaine (l'agence de recherche technologique du Pentagone), et le lancement d'un grand emprunt en euros".

Ce dernier "pourrait être utilisé en faveur de la transition énergétique" et servirait au passage à accroître le rôle de la monnaie unique dans les échanges internationaux, encore dominés à 70% par le dollar, justifient-ils.

Augmentation de la taxe carbone

Pour lutter contre le réchauffement de la planète, les économistes (reprenant une position du président de la République) plaident pour "un prix plancher sur le marché européen du carbone", et souhaitent que ce prix connaisse "une augmentation progressive mais définitive".

Enfin, ils veulent que l'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur, très contesté à cause de ses conséquences potentielles sur le climat et les agriculteurs, "fasse l'objet d'une ratification par les Parlements des États membres, en plus du vote au Parlement européen".

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