Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Guy Laplagne
12 février 2020

704. Postes créés à l'école, maintien de l'AAH… Qu'a annoncé Emmanuel Macron lors de la Conférence nationale sur le handicap ?

Bien sûr il faut voir ce qui est fait.

Mais ce n'est pas assez. Il faut différencier selon le handicap.

Le système de gestionnavec les MDPH est tout a fait désastreux. Même si c'est différent d'un département à un autre.

Bien sûr j'ai pratiqué la MDPH 06. On est laminé et écrasé. On renonce forcément.

Beaucoup de mesures sont sabotées. 

Mettez a plat tout ce foutoir bureaucratique.

 

++++

Postes créés à l'école, maintien de l'AAH… Qu'a annoncé Emmanuel Macron lors de la Conférence nationale sur le handicap ?

Le président de la République Emmanuel Macron lors de la Conférence nationale sur le handicap, à l\'Elysée, le 11 février 2020.Le président de la République Emmanuel Macron lors de la Conférence nationale sur le handicap, à l'Elysée, le 11 février 2020. (GONZALO FUENTES / REUTERS)

Par franceinfo avec AFP – France Télévisions

Mis à jour le 11/02/2020 | 18:08 – publié le 11/02/2020 | 13:15

Le président de la République a notamment annoncé la création de 11 500 postes d'accompagnants supplémentaires pour les enfants handicapés.

"Nous ne devons jamais nous habituer à ce que des enfants en situation de handicap soient privés de la chance d'aller à l'école." Emmanuel Macron a promis des avancées pour la scolarisation des personnes en situation de handicap, mardi 11 février, en conclusion de la Conférence nationale sur le handicap à l'Elysée. Il a annoncé que 11 500 postes d'accompagnants supplémentaires seraient créés d'ici 2022. Mais ce n'est pas la seule annonce ou promesse du chef de l'Etat.

Des postes créés pour accompagner les élèves handicapés

Emmanuel Macron a donc promis 11 500 postes d'accompagnants scolaires supplémentaires d'ici 2022. Leur nombre doit déjà avoir progressé de 11 000 à la fin 2020 par rapport à 2017. Selon le chef de l'Etat, "le nombre d'enfants qui étaient en attente d'un accompagnant a été divisé par près de deux entre 2018 et 2019", de 15 000 à 8 000, mais "on doit réussir à tomber à zéro". De même, il a fixé l'objectif "qu'aucun enfant sans solution de scolarisation ne puisse encore exister au mois de septembre prochain".

"La question des moyens ne se résume pas par des postes", a réagi sur franceinfo  Coryne Husse, vice-présidente de l'Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales (Unapei). "La question fondamentale, c'est comment on transforme l'environnement et donc l'école pour accueillir ces enfants", juge-t-elle.

Des places supplémentaires en établissements spécialisés

Emmanuel Macron a également annoncé la création de 1 000 places dans les établissements spécialisés dans la prise en charge des personnes en situation de handicap. Il a dit souhaiter qu'il n'y ait, dès l'an prochain, "plus de départs" faute de prise en charge adéquate et accessible en France.

Une promesse de maintien de l'AAH

Le chef de l'Etat s'est voulu rassurant sur la pérennité de l'allocation aux adultes handicapés (AAH), versée à 1,2 million de personnes. Le gouvernement avait évoqué la possibilité d'inclure l'AAH dans le revenu universel d'activité (RUA), censé fusionner plusieurs allocations dont, au minimum, les actuels RSA, prime d'activité et allocations logement.

Quatre associations de défense des personnes handicapées ont claqué la porte de la concertation gouvernementale sur le sujet, pour marquer leur refus de ce scénario. "Je souhaite qu'elles reviennent à la table, mais avec un principe ici posé officiellement et clairement : jamais l'AAH ne sera transformée, diluée ou supprimée au bénéfice" du RUA, a insisté Emmanuel Macron.

Le président de l'association APF France Handicap, Alain Rochon, s'est félicité de cette déclaration : "Le discours est parfaitement clair, je pense que les éléments sont réunis (...) pour revenir à la table des négociations sur cette base", a-t-il commenté auprès de l'AFP.

Par ailleurs, le président de la République a annoncé que le dispositif de la prestation de compensation du handicap, qui permet de financer des aides, sera étendu à partir de l'an prochain de manière à couvrir les aides ménagères, mais aussi l'assistance apportée par un tiers à un parent handicapé pour s'occuper de son jeune enfant.

Un numéro unique pour les démarches administratives

Présentant la "montagne administrative" comme l'un des problèmes majeurs touchant les personnes en situation de handicap, le président de la République a plaidé pour la création d'un numéro de téléphone unique pour les aider dans toutes les démarches les concernant, le 360. Il doit être mis en place en 2021.

Une annonce qui convainc peu Coryne Husse : "Pour répondre à des familles qui se retrouvent dans des situations très complexes et très diverses, quel interlocuteur avec quelle formation ?"

Un dispositif étendu pour les enfants autistes

Emmanuel Macron a également évoqué la question de l'autisme. Il a émis le souhait d'étendre le forfait d'intervention précoce, aujourd'hui réservé aux enfants de 0 à 6 ans, à ceux âgés de 7 à 12 ans, et de l'ouvrir à "tous les dys-", comme les enfants dyslexiques. Avec ce forfait, l'Assurance-maladie finance à 100% les bilans et actes effectués par les psychologues, psychomotriciens et ergothérapeutes pour la première année d'intervention, sans attendre les prises en charge sur prescription des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).

Pas d'annonce concrète sur les aidants sexuels

En amont de cette conférence nationale, la secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, avait remis sur la table le débat sur les aidants sexuels, dimanche, en saisissant le Comité consultatif national d'éthique d'une proposition sur le sujet. Mardi, avant le discours d'Emmanuel Macron, le Haut Conseil à l'égalité s'est opposé "fermement" à cette idée, y voyant "une forme de légalisation de la prostitution".

Dans son discours, le chef de l'Etat n'a fait aucune annonce sur le sujet, mais il l'a évoqué, jugeant que la question de la vie sexuelle des personnes handicapées ne devait "pas être un tabou dans la société".

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité